Illustration vectorielle d'une neurone vue à la loupe sur un cerveau

La neuroplasticité : activons nos neurones!

Depuis le début de l’année, vous souhaitez apprendre à jouer un nouvel instrument ou à utiliser un nouveau logiciel pour un nouvel emploi. Vous essayez, mais ce n’est pas un succès. Vous vous dites qu’il est peut-être trop tard pour acquérir de nouvelles compétences ou maîtriser de nouvelles technologies. Détrompez-vous, sachez que vous avez tout pour continuer d’apprendre!

Notre cerveau change, s’adapte et évolue continuellement en fonction de nos apprentissages, de notre environnement et de nos actions. Cette malléabilité du cerveau est possible grâce à ce qu’on appelle la neuroplasticité. Ces changements modifient la communication entre nos neurones tout au long de notre vie. Cette communication, activée par des processus, affecte la mémoire et soutient l’apprentissage. Chaque fois que les neurones s’activent et communiquent entre eux, leur connexion se renforce. Nos nouvelles expériences, qu’elles soient réalisées au travail ou dans un cours de langue, multiplient les liens entre nos neurones et nous permettent d’apprendre tout au long de votre vie. Chez Novaconcept, c’est cette capacité à apprendre continuellement qui nous permet d’aider nos clients à atteindre leurs buts en créant des formations adaptées à leurs besoins.

Animation des neurones en action, illustrant la neuroplasticité

La neuroplasticité et l’apprentissage

La neuroplasticité du cerveau est une faculté qui met en lumière cette capacité de s’améliorer et d’apprendre. Prenons un exemple concret pour mieux comprendre le concept de neuroplasticité.

Imaginez que vous arrivez dans une nouvelle ville. Vous devez aller à l’épicerie en voiture. La première fois que vous quittez votre logement (point A) pour vous rendre à l’épicerie (point B), vous avez les yeux rivés sur votre GPS. La fois suivante, vous lâchez plus facilement le téléphone de vos yeux. Après un certain temps, vous vous sentez plus à l’aise, vous connaissez le trajet presque par cœur. Cela devient pour vous un automatisme, c’est-à-dire que la communication entre le neurone A et le neurone B se fait aussi bien que le trajet du point A au point B. Un jour, vous êtes en route vers l’épicerie et la rue que vous empruntez habituellement est barrée. Vous êtes alors sous le choc et vous décidez de prendre un nouveau chemin. Vous devez vous concentrer et essayer de trouver un chemin qui mène à l’épicerie. Une nouvelle connexion entre le neurone A et B est née!

Comme illustré par cette image, pratiquer est le mot d’ordre pour garder votre trajet en tête et être alerte à tout ce qui vous entoure. Ça se prête aussi à votre apprentissage! Plus vous pratiquez, plus vos neurones communiquent ensemble. Ils se renforcent et facilitent l’apprentissage. En revanche, si vous apprenez quelque chose de nouveau, la communication entre vos neurones demandera beaucoup plus d’efforts. De plus, si vous cessez de pratiquer, peu à peu, la communication s’affaiblira et disparaitra de votre mémoire.

Le manque de sommeil, l’anxiété et le manque de motivation font partie des obstacles aux nouvelles connexions entre les neurones. Quand ces obstacles s’additionnent, nous nous trouvons en surcharge cognitive. Ces facteurs peuvent rendre votre apprentissage plus difficile.

Comment éviter la surcharge cognitive et optimiser les apprentissages?

Avez-vous déjà essayé de lire un livre en écoutant la radio? C’est plutôt difficile! C’est dû à la capacité limitée de la mémoire de travail. Dès que vous atteignez cette limite, le cerveau arrête d’apprendre, nous appelons cela la surcharge cognitive. Même s’il y a des facteurs que nous ne pouvons pas contrôler lorsque nous sommes en situation d’apprentissage, il est possible de même prendre des actions qui permettent de réduire cette charge cognitive :

  • Avoir un état d’esprit de développement ; c’est-à-dire comprendre que vous développez des compétences par la persévérance et l’effort et qu’il est toujours possible de faire mieux.
  • Réduire les distractions : éteindre notre téléphone, désactiver nos notifications de notre ordinateur et fermer la porte.
  • Commencer la formation avec quelques respirations pour diminuer toute source de stress.
  • Prendre des pauses.
  • Revisiter les formations. Participer à d’autres formations sur le même sujet et pratiquer les nouvelles et anciennes connaissances pour créer des liens solides entre elles.

Chez Novaconcept, nous croyons en la neuroplasticité de chacun. Notre rôle est de retirer le maximum d’obstacles pour faciliter l’acquisition de nouveaux savoirs! Nous pouvons vous aider à être le maître de vos apprentissages et faciliter votre développement continu. Plusieurs stratégies établies par l’expertise de l’équipe de conception pédagogique et de production multimédia facilitent l’apprentissage. Pendant la création de formations, nos experts assurent une structure de l’information qui permet la création de bons réseaux neuronaux dans votre cerveau. Nous varions les approches pédagogiques pour activer vos neurones et nous créons des graphiques réfléchis et de qualité.

Enfin, c’est ensemble que nous continuerons d’apprendre de manière efficace.

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emendo 19 avril 2022 2 01

Emendo avec un grand E

En collaborant avec nous sur des projets de formation, vous avez sans doute déjà cliqué sur ce petit “ e “ en haut à droite des formations en ligne que nous vous livrons afin d’en faire la validation. Ce faisant, vous utilisiez notre outil maison de gestion des corrections : Emendo.

Cette application discrète, mais ô combien utile, est développée à l’interne par notre équipe de programmation. Ils et elles réalisent un travail remarquable dans le but de fluidifier nos processus technologiques.

Suivant une approche d’amélioration continue, nous avons développé davantage notre outil Emendo pour lui ajouter plusieurs nouvelles fonctionnalités. En des termes plus techniques, disons que « nous avons fait évoluer notre Pokémon » et il passe moins inaperçu.

Voici en rafale quelques nouveautés à la suite de l’évolution d’Emendo :

  • La plateforme a été entièrement redésignée pour offrir une expérience de navigation intuitive à ses utilisateurs.
  • Le panneau permettant d’inscrire ses commentaires offre de nouvelles options afin de préciser ses demandes et améliorer la communication. Par exemple, il est maintenant possible de tracer des flèches pour pointer des éléments ou encore de dessiner des rectangles pour encadrer une zone à l’écran. Il est également possible d’indiquer si la correction concerne la narration, le visuel ou le texte à l’écran grâce à des étiquettes!
  • L’ajout de la commande Correction terminée permet d’informer automatiquement Novaconcept que la ronde de validation est officiellement terminée.
  • Le tri des demandes de corrections est simplifié grâce à un ensemble de filtres. Il est possible de filtrer les demandes en fonction notamment de leur auteur, de leur date de création, de leur type d’étiquettes (narration, visuel, à l’écran), etc. Cette même fonction de tri est disponible pour les rapports téléchargeables!
  • Les versions antérieures des liens de validations sont consultables en tout temps afin de suivre l’évolution du cours de ronde en ronde.
  • Et plus encore!

Développer cet outil à l’interne nous offre beaucoup de flexibilité et une grande maitrise de nos processus. Nous avons été à l’écoute des besoins de nos partenaires pour améliorer l’outil afin d’offrir une meilleure expérience utilisateur. Autant vous dire que nous avons très hâte de placer cette version évoluée d’Emendo entre vos mains!

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Illustration sur la procrastination

Procrastination quand tu nous tiens!

Votre boîte de courriel est vide, vos papiers sont classés, votre bureau est d’une rare propreté et vous avez enfin pris le temps de faire cette formation sur la civilité au travail. Une grosse journée vient de se terminer. Cependant, vous n’avez pas touché à ce qui était le plus important et le plus urgent sur votre liste. Bref, vous avez procrastiné.

Vous tentez de vous convaincre que tout ce que vous avez fait pendant la journée était vraiment utile, que cela va vous permettre de mieux vous concentrer sur cette tâche importante et qu’il vous reste amplement de temps pour l’accomplir. Pourtant, vous vous sentez mal, et le stress refait irrémédiablement surface. Ce n’est pas la première fois que vous vous retrouvez dans cette situation et, bien que chaque fois vous vous promettiez que ça n’arriverait plus, vous vous surprenez encore et encore à procrastiner. Les applications de gestion de temps ne semblent pas vous aider et vous avez de la difficulté à trouver la motivation pour commencer et accomplir la tâche.
Illustration d'une personne dépassée
Contrairement à la croyance populaire, on ne procrastine pas par paresse ou à cause d’une mauvaise gestion du temps. La procrastination est en fait une incapacité à gérer des émotions négatives comme la peur de l’échec, l’anxiété, l’insécurité, le perfectionnisme, le manque de confiance en soi et le sentiment d’incompétence. On repousse la tâche à plus tard afin de ne pas ressentir ces émotions. Mais rapidement, le fait de toujours repousser la tâche augmente notre stress. On voudrait avancer, mais la peur d’échouer est trop grande et on finit par avancer seulement quand la peur de ne rien accomplir du tout prend le dessus.

Nous connaissons les conséquences de procrastiner une tâche et le regret qui suit généralement. Alors, pourquoi continuons-nous à la faire? Pourquoi est-ce une habitude si difficile à briser? D’abord, notre cerveau est programmé pour répondre à nos besoins immédiats, dans ce cas : ne pas vivre une émotion négative. Il a beaucoup de difficulté à se projeter dans le futur et considère généralement notre moi-futur comme une personne différente. On appelle cela le « present bias ». C’est pour la même raison qu’on repousse le début d’un nouveau programme d’entrainement, le changement d’habitudes alimentaires et de commencer à épargner pour notre retraite. Tous ces gestes demandent un sacrifice dans le présent (émotion négative immédiate) pour une récompense dans le futur (qui profitera à un ‘’autre’’).

La procrastination est aussi encouragée par des distorsions cognitives, qui viennent justifier celle-ci. Par exemple, on pense que notre motivation sera plus grande plus tard ou qu’il faut être dans de bonnes dispositions pour faire cette tâche. La réalité, c’est qu’il est impossible que notre motivation soit à 100 % chaque heure de chaque jour! Il est préférable de se discipliner à commencer la tâche, car généralement, la motivation suit la prise d’action. On peut aussi surestimer le temps qu’il nous reste ou sous-estimer le temps réel que la tâche prendra. Finalement, la personne qui procrastine de façon chronique a souvent l’impression qu’elle n’a pas le droit à l’erreur. Elle pense que le résultat obtenu représente ses habiletés réelles et donc sa valeur personnelle. Elle met donc en place des conditions désavantageuses qui expliquent son échec sans remettre en doute ses capacités. Procrastiner et mettre peu d’effort dans une tâche serait une forme de protection, puisque si le résultat est mauvais, c’est parce qu’on n’a pas été en mesure de donner le meilleur de nous-mêmes.

Il existe aussi des situations ou des tâches qui sont plus propices à la procrastination, qu’on soit un procrastinateur chronique ou non. Naturellement, tout le monde procrastine les tâches qui sont pénibles, stressantes ou fondamentalement ennuyeuses, nous aurons toujours mieux à faire que de laver notre frigo. Cependant, on observe aussi une plus grande propension à la procrastination lorsqu’on a peu d’autonomie dans l’accomplissement d’une tâche. On préfèrera attendre la personne responsable pour avancer plutôt que de devoir recommencer. Avoir des consignes trop vagues ou trop ambiguës nous amène aussi à repousser la tâche puisqu’on n’est pas en mesure de bien évaluer quelles sont les attentes, le risque d’échouer est donc plus grand. Il en va de même pour une tâche qui manque de structure. On ne sait pas par où commencer et ce qui est le plus important. On préfère donc mettre la tâche de côté. Finalement, l’absence d’échéancier ou de date de remise précise nous donne l’impression qu’on a encore beaucoup de temps devant nous, nous n’avons donc pas besoin de commencer maintenant. En fait, la psychologie démontre que lorsqu’on a de nombreuses choses à faire, on travaille plus vite. Ceci est dû au fait que la peur de ne pas avoir le temps de tout faire est plus grande que celle de ne pas exécuter parfaitement les tâches.

Comment changer nos habitudes?

Il y a plusieurs choses que l’on peut faire pour réduire, voire éliminer nos moments de procrastination.Icône réduction de la procrastination

La première version n’a pas besoin d’être parfaite, elle a juste besoin d’être faite. Une fois qu’on aura commencé la tâche, il sera plus facile de demander de la rétroaction ou d’améliorer quelque chose qui existe. De plus, comme nous l’avons dit, l’action mène à la motivation! En faisant quelque chose et en se donnant le droit que ça ne soit pas parfait on réduit le stress et l’anxiété reliés à cette tâche.

Donner une place à la réussite favorise notre sentiment de compétence, nous encourage à continuer d’avancer et à essayer de nouvelles choses.

Rien ne sert de continuer de regretter nos agissements passés, on ne fait qu’entretenir des émotions négatives. Il est préférable de se pardonner et d’agir sur les choses que l’on peut contrôler afin de ne pas revivre ces sentiments de culpabilité et de stress qui découlent de la procrastination.

Apprendre à reconnaitre ce qu’on fait quand on procrastine et écarter les tentations. Prendre conscience de nos mécanismes de procrastination nous permet de les éviter, mais aussi d’identifier les moments où l’on procrastine.

Être productif ce n’est pas nécessairement une question de la quantité de choses que l’on a faites dans la journée, mais plutôt de faire des choses qui sont utiles, qui ont de la valeur. Certaines tâches, comme faire l’inventaire de tout le matériel de papeterie du bureau, prennent beaucoup de temps, mais ont une faible utilité. On priorise les choses qui ont le plus de valeur.

Au lieu de penser aux raisons pour lesquelles on n’a pas envie de la faire, on se concentre sur les bénéfices de faire cette tâche. Finir une formation qui nous permettra d’appliquer sur le poste de nos rêves, par exemple. Il est aussi important de se rappeler que notre valeur n’est pas égale au résultat qu’on obtient dans une tâche. Le fait de commettre des erreurs ne veut pas dire que nous sommes incompétents, cela veut seulement dire que nous continuons d’apprendre.

Si une consigne, ou les attentes pour une tâche ne sont pas claires, posez des questions à la personne-ressource. Vous démontrez alors votre proactivité et serez davantage en mesure d’entreprendre la tâche avec confiance.

Toutefois, même en mettant tous ces trucs en application, il est impossible d’éliminer complètement la procrastination, nous restons des êtres humains! Certaines tâches resteront fondamentalement ennuyeuses ; notre concentration sera moins bonne certaines journées et une multitude de distractions sont disponibles au bout de nos doigts par l’entremise de nos téléphones intelligents. Cependant, tant que cette procrastination reste occasionnelle et qu’elle n’augmente pas notre niveau de stress et d’anxiété, on peut se permettre quelques dérivations sans inquiétude.

Références :

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Illustration de la culture d'apprentissage en entreprise

La culture d'apprentissage en entreprise

On dit que l’on récolte ce que l’on sème. Et si on cultive le savoir et l’apprentissage dans une entreprise, quelles seront les retombées? Un champ des possibles s’offre à vous. Instaurer une culture d’apprentissage dans votre entreprise, à l’aide d’outils adéquats et des meilleurs conseils, est une façon de multiplier vos ressources pour atteindre vos objectifs.

La culture d’apprentissage en bref

Poursuivre son apprentissage et se perfectionner au travail sont des incontournables pour la nouvelle vague de travailleuses et de travailleurs, dont la curiosité et l’autonomie sur le plan de la formation font de ces personnes des atouts pour quelconque entreprise. 1

  • Une culture d’apprentissage se résume à un ensemble de façons de faire et d’être qui valorise l’acquisition de nouvelles connaissances et le développement des compétences.
  • Elle se manifeste de plusieurs façons, notamment sous la forme de formations formelles, de partage de connaissances et de compétences entre collègues, de réflexions collectives sur les bonnes pratiques, ou encore de développement organisationnel.
  • La culture d’apprentissage nécessite un climat propice à l’innovation, où l’erreur est permise. Les défis sont perçus comme des occasions de mettre en pratique de nouvelles connaissances ou compétences. Les apprentissages sont partout et peuvent être réalisés à tout moment.
  • La rétroaction (feedback), durant un projet ou après une formation, est un levier de changement qui est au cœur de la culture d’apprentissage. Les commentaires constructifs qui en ressortent permettent de rectifier le tir et de valoriser les progrès individuels et collectifs.
  • La culture d’apprentissage est transversale. En effet, elle se retrouve dans plusieurs sphères d’une entreprise, dans le quotidien de chaque personne de votre équipe, dans les différents groupes de travail, etc. Par conséquent, elle doit être mise en pratique à tous les niveaux.

Finalement, la culture d’apprentissage figure parmi les solutions pour la fidélisation du personnel dans leurs fonctions respectives. En effet, il semble que le personnel qui a accès à différents types de formations soutenues par leurs employeurs reste plus longtemps dans leur fonction. Cela s’explique entre autres par la qualité de l’environnement de travail, la valorisation de l’expertise et la présence d’un lien affectif avec l’entreprise. 2

Quelques Novaconseils pour une culture florissante

 

  • Planifier une stratégie globale permettra d’avoir une vue d’ensemble sur les parcours de formations pour acquérir des compétences spécifiques. Un diagnostic de structure de formation peut être bénéfique pour votre organisation. De cette façon, chaque solution proposée sera conforme à vos besoins et à vos valeurs.
  • Prévoir des solutions d’apprentissage fondées sur les demandes spécifiques des membres de votre équipe afin d’alimenter leur développement personnel et professionnel. Celles-ci peuvent être innovantes et sortir de l’ordinaire notamment avec l’apprentissage par le jeu qui permet de créer des liens entre les membres d’une équipe, comme l’offre la plateforme MINKA.
  • En tant que gestionnaire, valoriser le temps dédié à la formation en accordant un nombre d’heures par mois pour cette activité démontrera aux membres de votre équipe l’importance que vous donnez à leur apprentissage.
  • Pour créer une culture luxuriante, il faut des outils adéquats. Il est important de tenir compte de l’accessibilité et de la convivialité des outils technologiques consacrés à la formation. Ces aspects ont un impact majeur sur l’intérêt porté aux formations et sur l’apprentissage.

Un partenariat enrichissant

Mettre en place une culture d’apprentissage avec l’aide de NOVACONCEPT signifie être accompagné à chaque étape et créer une collaboration par une mise en commun d’expertises pour la réalisation de vos projets. Que ce soit pour la diffusion de dispositifs d’apprentissage, pour du contenu aux designs créatifs créés sur mesure, ou pour la conception de modules de formations aux méthodes d’apprentissage variées et engageantes, comptez sur nous pour vous aider à cultiver le savoir.

Sources :
1 https://www2.deloitte.com/content/dam/Deloitte/global/Documents/About-Deloitte/gx-millenial-survey-2016-exec-summary.pdf (consulté le 2022-01-27)
2 https://www.revuegestion.ca/fidelisation-ou-retention-pourquoi-vos-employes-restent-ils (consulté le 2022-01-27)

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Comparaison entre une athlète en planche à neige et une personne utilisant un casque de réalité virtuelle (VR)

Le VR pour athlètes olympiques et autres métiers dangereux

Compétitionner dans un sport à un niveau d’élite, comme c’est le cas des athlètes olympiques, demande beaucoup de persévérance et d’assiduité. Les entrainements sont aussi importants que les compétitions, puisque c’est là qu’on apprend à maitriser les mouvements qui mèneront à la victoire.

La pandémie est venue mettre en péril les rêves olympiques de nombreux athlètes. La fermeture des centres d’entrainement, l’annulation de compétition et la difficulté de voyager pour se rendre sur les sites d’entrainement et de performance (notamment les centres de ski) ont bouleversé les façons de faire. Les athlètes ont dû s’adapter rapidement, trouver d’autres lieux d’entrainement et changer leurs méthodes pour rester les meilleurs de leur catégorie.

Dans une telle situation, les nouvelles technologies comme la Réalité Virtuelle (VR) ont été d’un grand secours! Faute d’avoir accès au site olympique à cause des restrictions sanitaires, l’équipe canadienne de bobsleigh a notamment utilisé la technologie VR pour simuler le parcours, multiplier les descentes et mémoriser chaque courbe jusqu’à la ligne d’arrivée. Toutefois, ce sont les skieurs qui semblent profiter le plus de cette technologie en ce moment. La Réalité Virtuelle permet de s’entrainer sous différentes conditions et sur différentes pistes, tout en répliquant la sensation de vitesse et en éliminant le temps de remontée! Ainsi, toutes les montagnes deviennent accessibles 365 jours par année sans avoir besoin de parcourir des milliers de kilomètres! Ça rend évidemment les entrainements plus écoresponsables, mais ça facilite aussi la conciliation avec les études et la vie de famille.

La technologie VR contribue également à la réadaptation en permettant de faire des entrainements plus en douceur, puisque les risques de blessure sont très faibles. Les athlètes peuvent donc reprendre l’entrainement plus tôt et s’assurer de garder les bons réflexes qui font la différence lors des compétitions. Il est aussi plus sécuritaire d’apprendre un nouveau geste ou de descendre pour la première fois une piste inconnue de façon virtuelle. En diminuant ainsi les risques de blessures, il est possible d’imaginer que la carrière professionnelle des athlètes pourrait s’allonger!

Si la technologie VR offre de nombreux avantages aux athlètes olympiques, imaginez ce qu’elle pourrait faire pour toutes les personnes qui font un métier dangereux ou à haut risque de blessures! Pour les équipes d’intervention de sécurité d’incendie, les secouristes ou encore les personnes travaillant en montage de ligne électrique, être capable de prendre la bonne décision en une fraction de seconde peut faire la différence entre la vie et la mort. Pourquoi ne pas leur offrir la possibilité de pratiquer le processus décisionnel des dizaines, voire des centaines de fois, dans plusieurs mises en situation différentes sans avoir besoin de mettre leur vie en danger?

La Réalité Virtuelle ouvre un monde de possibilité dans le milieu de l’apprentissage!

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Illustration de trois employeurs à la recherche de main d'oeuvre - e-Learning

E-learning, une réponse à la pénurie de main d’œuvre

Comment le e-learning peut-il aider les organisations à surmonter les défis de la pénurie de main-d’œuvre? C’est la question que nous voulons explorer dans cet article! Abordons le sujet à la lumière de faits saillants sur la pénurie de main-d’œuvre au Québec et au Canada.

 La pénurie de main-d’œuvre, un obstacle qui préoccupe les organisations

D’après l’Enquête canadienne sur la situation des entreprises, au premier trimestre 2021, le tiers des organisations sondées s’attendaient à vivre une pénurie de main-d’œuvre (34,1 %) ou des difficultés de recrutement et de maintien en poste d’employés qualifiés (33,2 %) au cours des trois prochains mois.

Certains secteurs d’activité sont plus concernés que d’autres par cette problématique. Les entreprises qui redoutent le plus le manque de travailleurs œuvrent dans les domaines de la construction, le commerce de détail, le transport et entreposage, les services d’hébergement et de restauration.

Tableau de données sur la pénurie de main d'oeuvre au Québec, 2021

La première cause de rareté de la main-d’œuvre sur le marché du travail est la baisse soutenue de la population active au Québec et au Canada. Ce phénomène s’explique par le départ à la retraite de nombreux baby-boomers.

Une étude réalisée par la BDC indique que la stratégie privilégiée par les entreprises afin de contrer cette pénurie est d’engager des travailleurs moins qualifiés ou moins expérimentés puis de les former à l’interne.

Le développement des compétences en entreprise par l’intermédiaire de la formation en ligne se présente alors comme une solution.

Le e-learning, une solution flexible et autonome pour former rapidement

La pénurie de main-d’œuvre est un obstacle pour les organisations notamment parce qu’elle a pour effet d’augmenter la charge de travail des employés en poste. Une fois l’embauche réalisée, l’aide du nouvel élément est rapidement sollicitée par l’équipe pour rétablir une charge de travail équilibrée. Afin d’en garantir le succès, un arrêt par la case formation reste essentiel.

Le e-learning répond parfaitement à ce besoin de former rapidement les nouveaux employés grâce à la flexibilité du format asynchrone. Dès son entrée en poste, la nouvelle recrue peut, en toute autonomie, parcourir un catalogue de formations et acquérir les bases solides sur lesquelles débuter son intégration.

La formation en ligne permet, par sa complémentarité, de bonifier des séances de type mentorat. En effet, comme les notions élémentaires et générales sont déjà transmises au nouvel employé via les cours en ligne, l’enseignement du mentor peut alors se concentrer sur des connaissances tacites, sur des tâches plus complexes du travail ou tout simplement pour avoir le temps d’apprendre à travailler ensemble.

Au final, l’accueil et l’intégration d’un nouveau au sein d’une équipe mise sous tension par la pénurie peuvent être grandement facilités par le recours au e-learning.

Sources :
https://statistique.quebec.ca/fr/produit/publication/attentes-entreprises-quebec-premier-trimestre-2021-contexte-pandemie-de-covid-19#faits
https://www.bdc.ca/fr/a-propos/analyses-recherche/penurie-main-doeuvre

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Laptop présentant l'interface de la première capsule de Civilité au travail

La civilité au travail, c’est la loi!

Depuis le 1er janvier 2021, les entreprises de compétences fédérales sont soumises à de nouvelles obligations, édictées par le Code canadien du travail, en matière de lutte contre le harcèlement et la violence en milieu de travail. En effet, les employeurs doivent, en respect de cette loi, garantir à leurs employés un milieu de travail exempt de harcèlement et de violence. C’est un jalon de plus vers des environnements de travail empreint de civilité.

Pour accompagner vos équipes dans la création ou le maintien d’un climat de travail respectueux, nous avons développé une formation en ligne destinée à outiller les employés et gestionnaires à cette fin. Composée de 5 microcapsules didactiques et d’une capsule d’évaluation des connaissances, la formation Civilité au travail engendre une prise conscience qui se traduit par un changement durable des savoir-être.


Illustration d'un homme discutant d'argent au téléphone devant son ordinateur portable

Combien coûte un cours en ligne?

On me demande souvent : « Combien ça coûte concevoir et produire un cours en ligne d’une durée de 30 minutes? ». À cela, je réponds toujours la même chose : « Combien coûte une pub de 30 secondes à la télé? ». Vous comprendrez donc que le coût dépend d’une multitude de facteurs…

Je vous propose donc trois questions à vous poser pour déterminer votre budget e-learning.

Première question, comment prévoyez répartir les ressources nécessaires?

Il y a plusieurs façons de collaborer avec des experts en e-learning, et selon les ressources dont vous disposez à l’interne, de leurs disponibilités et de votre échéancier, vous pourriez choisir de nous confier la conception ou une partie celle-ci. Ainsi, il se peut qu’un client nous fournisse son propre scénario, à réviser ou non, comme il est fréquent que les clients fassent appels à nos concepteurs pédagogiques pour produire un scénario à partir de contenu brut.

Maintenant, quel est le niveau d’interactivité souhaité?

Selon que les objectifs du cours sont formatifs ou informatifs, vous devez déterminer le niveau d’interactivité souhaité. L’interactivité peut être :
 nulle, avec un contenu animé strictement linéaire,
 limitée, avec par exemple un menu et des questions à choix multiples,
 modérée, on parle alors de questions à développement, de branchement, d’intégration d’éléments de contenus variés,
 ou immersive, avec de la rétroaction personnalisée, des simulations, des avatars, etc.

Bien sûr, nos experts sont là pour vous guider dans cette décision et s’assurer que le format choisi sert bien le contenu, mais il importe que cette décision soit prise en amont du projet puisqu’elle a un impact important sur le budget. Avec cette information en main, vous êtes maintenant en mesure de répondre à la question suivante :

Quel est le niveau de complexité de production?

La production comprend la scénarisation, le design graphique, l’intégration et la programmation. Une variété d’éléments en impacte le niveau de complexité. Parmi ceux-ci, nommons :

  • le niveau du contenu (de simple à expert),
  • les éléments graphiques (utilisation de matériel existants VS développement d’éléments graphiques personnalisés),
  • les besoins en navigation (linéaire, documents contextuels, branchements sur plusieurs scénarios),
  • le tournage de vidéos ou la prise de photos,
  • l’évaluation des apprentissage et l’utilisation d’une note de passage.

Ces informations servent à déterminer le nombre et l’expertise des ressources à assigner au projet, le nombre d’heures par personne pour chaque spécialité et les besoins en termes de ressources autres (comédiens, studio de narration et/ou de tournage, directeur artistique, etc.)

Il va de soi que les réponses à ces questions doivent être issues d’une discussion, avec des experts internes de même qu’avec votre partenaire e-learning préféré ! Il est important d’impliquer dès le départ toutes les parties prenantes afin d’assurer le partage d’une vision commune du produit final, un élément essentiel au bon déroulement du projet, dans le respect du budget alloué.

Pour plus d’informations sur nos services, n’hésitez pas à consulter cette section de notre site web ou contactez-nous!

– Ghislain Bélanger, Président et chef de la direction


Minka, plateforme de jeu sérieux

Minka, une plateforme de jeu sérieux

Minka, une plateforme de jeu sérieux au service de l’apprentissage

Pourquoi le jeu a-t-il une connotation puérile? Est-ce un snobisme de l’âge adulte de vouloir reléguer le jeu à du simple divertissement? C’est bien possible, car si l’on regarde au-delà de cet apriori, le jeu a beaucoup à nous offrir notamment dans le développement des compétences.

Chez Novaconcept, nous sommes convaincus que jouer est un levier très sérieux d’apprentissage en entreprise. C’est pourquoi nous avons développé MINKA, une plateforme de jeu collaborative et pédagogique. Comment cela fonctionne en deux phrases? Les apprenants regroupés en équipes rivales répondent à une série de questions organisées par niveaux. Des jokers et bonus aident et pimentent leurs parcours respectifs. En bref, la plateforme MINKA est basée sur une approche d’apprentissage ludique et fragmentée.

Presque convaincu de l’approche? Voici notre raisonnement.

Acquérir de nouvelles compétences est un processus qui demande à l’apprenant de s’investir. Un investissement en temps et en concentration qui rapporte peu dans l’immédiat, mais dont les résultats s’observent plutôt à moyen et long terme. La simple volonté d’apprendre pour apprendre est souvent mise à rude épreuve par l’accomplissement des tâches du quotidien. La motivation et l’énergie manquent quand vient le moment de se former.

Et si pour motiver les employés il fallait puiser dans un autre registre, aller chercher l’engagement sous une autre forme. Une forme où la récompense est plus immédiate, où l’effet de renforcement positif pousse à l’amélioration continue. Le jeu a cette faculté d’éveiller la motivation et de nous faire remuer les méninges.

Dans le jargon on parle de « gamification » ou ludification, c’est de dire l’ajout de design et mécanismes de jeu à des contextes qui en sont habituellement dépourvus.

La formation en ligne est particulièrement propice à la ludification, car des liens avec le monde du jeu vidéo peuvent facilement se tisser. Pour notre plateforme collaborative et pédagogique, nous avons misé sur deux mécanismes de jeu sérieux bien connu pour susciter l’engagement : la collaboration et la compétition.

  • La collaboration motive l’apprenant en ce sens qu’il créé spontanément un sentiment d’appartenance et un esprit d’équipe fort.
  • La compétition vient, quant à elle, chercher la motivation de l’apprenant qui veut se mesurer à ses adversaires de jeu et obtenir des résultats positifs.

Pour finir, n’oublions pas que la motivation a une dimension temporelle. Tout comme la concentration, la motivation de l’apprenant est décroissante lorsqu’elle est soumise au temps : donc plus le temps avance, moins l’apprenant est motivé. La solution : fragmenter le contenu en petites bouchées pour ne pas laisser le temps à l’apprenant de perdre sa soif d’apprendre. Les avantages de la fragmentation ça ne s’arrête pas là ; elle participe aussi à une meilleure rétention du contenu chez l’apprenant.

Une étude(1) a démontré qu’un groupe exposé à du contenu découpé en plusieurs morceaux, entrecoupés de questions, soit plus performant qu’un groupe exposé au même contenu, présenté en un bloc et suivi du même nombre de questions. En effet, une fois soumis à une évaluation a posteriori, le groupe d’apprenants soumis au contenu fragmenté a enregistré une réussite 20 % supérieure à l’autre groupe, tout en prenant 28 % moins de temps pour compléter l’évaluation. C’est plutôt significatif, n’est-ce pas?

Loin d’être enfantin, le jeu sait captiver, mobiliser et motiver. Ce sont des qualités que nous voulons mettre au profit du développement des compétences au sein des entreprises.

Pour en apprendre plus sur Minka, visitez le site web via le lien ci-dessous ou contactez-nous au minka@novaconcept.com

Références

(1) Kapp, F., Proske, A., Narciss, S., & Körndle, H. (2015). Distributing vs. blocking learning questions in a web-based learning environment. Journal of Educational Computing Research, 51(4), 397-416. doi:10.2190/EC.51.4.b


Prix Numix 2020 pour Une fois de Trop en collaboration avec L'inis

Un prix Numix pour Il était une fois de trop

Un prix Numix pour Il était une fois de trop!

Une excellente nouvelle pour Novaconcept, particulièrement la bienvenue au cours de l’année 2020, fut celle de remporter un prix Numix ! Celui-ci récompensait le projet Il était une fois de trop, un site web grand public réalisé pour le compte de l’INIS. Cette plateforme de sensibilisation contre le harcèlement dans le milieu culturel aborde le sujet dans toutes ses nuances. Car bien que le monde de la culture soit un milieu d’exceptions… il ne fait pas exception à la règle. Nous vous invitons à visiter la plateforme pour parcourir ce projet dont nous sommes très fiers.


Femme procédant à un achat en ligne avec sa carte de crédit en main

Peut-on acheter le bonheur?

Peut-on acheter le bonheur?

Il s’avère que celui ou celle qui a dit que l’argent ne fait pas le bonheur avait tort.

L’argent peut acheter le bonheur, par exemple si vous en faites le don, ou si vous l’utilisez pour acheter une expérience plutôt qu’un produit.

La recherche à ce jour n’a pas réussi à montrer définitivement que les riches étaient plus heureux que ceux qui le sont moins, mais certaines études semblent indiquer que c’est effectivement le cas.

Selon les chercheurs derrière l’étude de Princeton, le bien-être — ou le plaisir dérivé des expériences quotidiennes — ne croît plus lorsque votre ménage atteint la barre des 75 000 $ US.

Ceci dit, « l’évaluation de votre vie », ou comment vous vous sentez par rapport à votre vie et vos accomplissements, peut continuer de croître à des niveaux de revenu et d’éducation supérieurs.

Bonheur et énergie
La productivité des gens heureux s’explique par leur capacité à reconnaître que leur niveau d’énergie dépend non seulement en fonction de leur état physique (maladie, fatigue, etc.), mais aussi psychologique. Les gens sont heureux, tout simplement, lorsqu’ils se croient capables de l’être.

La vitalité subjective s’accroit lorsque les besoins psychologiques d’autonomie, de compétence et d’appartenance sont satisfaits.

Rappelons le rôle de l’autonomie sur le niveau d’énergie ; comparons par exemple l’effet sur notre pensée ou notre comportement d’une action provenant d’une décision autonome et une action faisant l’objet d’une demande extérieure.

Alors que le comportement autonome peut maintenir ou accroître le niveau d’énergie, le comportement contrôlé fait plutôt baisser celui-ci. En tant que manager, cela signifie que le fait de donner une plus grande latitude aux collaborateurs peut améliorer leur sentiment de bien-être, et peut-être aussi leur productivité.

Une étude a ainsi permis de constater que lorsque les patients dans une clinique d’amaigrissement sont motivés à suivre un traitement par des raisons extérieures, ils montrent moins de vitalité que ceux qui partent de motifs déterminés de manière autonome.

Cela démontre bien que la motivation intrinsèque accroît le niveau de vitalité subjective, et le niveau d’énergie perçu. On retient aussi que l’autonomie peut générer des sentiments d’énergie et de bien-être. En conclusion, si vous voulez rehausser votre niveau d’énergie et celui de vos collaborateurs, assurez-vous de leur déléguer le pouvoir de décision sur leurs propres tâches.

Bonheur et confiance
Le niveau de confiance d’un milieu de travail permet de prédire son niveau de bonheur, nous dit l’économiste John F. Helliwell. Helliwell s’est intéressé à l’analyse économique du bien-être et a découvert nombre de facteurs qui influencent le bonheur. La nature du travail mène le bal, évidemment, mais le contact direct entre collègues et avec le management a un impact important.

Ça n’est toutefois pas aussi simple que de dire « faites-moi confiance ». À preuve, plusieurs politiciens nous interdisent de croire en cette formule! Il faut démontrer la confiance, par le comportement, et idéalement en dehors de séances dédiées.

L’une des actions qui obtient un score élevé sur la confiance ressentie est le fait d’encourager l’implication communautaire à travers toute l’organisation, du bas vers le haut.

Ces idées doivent venir des membres de l’organisation eux-mêmes. La confiance étant bâtie par l’action collective, cette décision ne peut pas venir de la haute direction. L’action collective incarne deux autres éléments clés du bien-être : l’engagement et l’efficacité. C’est pourquoi les mandats bénévoles sont utiles, ils permettent de travailler ensemble dans un contexte différent.

La confiance est cependant asymétrique. Une fois perdue, il est difficile de la regagner. Il y a sans doute de nombreux lieux de travail où les gens sont conscients du faible niveau de confiance et de l’ampleur des investissements requis pour réparer le mal.

Rappelons que tous les êtres humains doivent entrer en relation tôt ou tard. S’il n’est pas possible d’utiliser ce temps de connexion pour réaliser un engagement positif partagé, ce temps sera perdu en combats politiques internes. La connexion a lieu. Mais le résultat n’est pas le même!

Bonheur et créativité
« Inversez la formule du bonheur et du succès. Nous croyons qu’en travaillant plus fort et en atteignant un but, nous serons plus heureux. Mais la recherche montre que chaque succès modifie ce que le cerveau perçoit comme un succès. Si pour vous et votre équipe, le bonheur est à l’opposé du succès, vous n’y arriverez jamais. Mais si vous améliorez votre niveau de bonheur au cours d’une période difficile — en recherchant un investissement, dans un contexte économique défavorable, par exemple — le niveau de succès augmente considérablement. » - Shawn Achor, The Happiness Advantage

Les éléments-clés de la personnalité créative, comme la recherche de nouveauté et la persévérance, sont de bons indicateurs de satisfaction. Cela fonctionne dans les deux sens : nous tendons à être plus créatifs lorsque nous y sommes prédisposés, possiblement car on ne se concentre par sur des informations partielles, mais sur la vue d’ensemble. Une étude a permis de montrer que les médecins heureux parvenaient au diagnostic deux fois plus rapidement! » - Rowe & Hirsch, 2007

« S’engager dans une quête créative permet aux individus d’explorer leur identité, de former de nouvelles relations, de cultiver leurs compétences et de réfléchir de manière critique sur l’état du monde. À leur tour, cette connaissance nouvelle, cette connaissance de soi et ces relations servent de sources de force et de résilience. » - Paul Silvia, University of North Carolina

Rire au travail
Des études récentes ont révélé que le rire peut contribuer à votre santé et à votre performance au travail en stimulant votre système immunitaire, en augmentant le flux sanguin et en diminuant le stress pendant une période pouvant durer jusqu’à 45 minutes. Dix minutes de rire brûlent environ 50 calories, ce qui vous permet de manger un biscuit supplémentaire (un petit)! Sans oublier les avantages sociaux du rire : meilleure communication, travail d’équipe, création de liens et atténuation des conflits!

Introduire le plaisir au travail n’est pas nouveau. Le président de Southwest Airlines, Herb Kelleher, est reconnu pour son approche légère des affaires, proposant de résoudre une question légale par un bras de fer (qu’il a remporté) ou se rendre au travail vêtu comme Elvis. Le fabricant de crèmes glacées Ben & Jerry’s a ce qu’il nomme son « Joy Gang », un groupe d’employés qui encourage la tenue d’activités amusantes, comme des pièces de théâtre spontanées ou des repas thématiques. Richard Branson, le prolifère fondateur de Virgin, place ses employés au centre de sa stratégie d’affaires, il fonctionne selon la formule suivante : des employés heureux font des clients heureux. Même si votre entreprise n’a pas de tels dispositifs, n’oubliez pas de vous amuser au travail, de rire davantage, afin d’atteindre une vraie satisfaction au travail, et de vraiment aimer ce que vous faites.

Rédaction
Daniel Lacombe Conseiller principal, Sage Consulting
Béatrice Loubier, Conceptrice pédagogique, Novaconcept, Québec

Sources : Freakonomics, The Guardian, Inc.com, TED.com, The New York Times, Huffington post


Le bonheur comme moteur de l'entreprise

Le bonheur comme moteur de l'entreprise

Dans l’épisode 257 des Simpsons, le personnage le plus intellectuellement doué, Lisa, « démontre » que, « à mesure que l’intelligence augmente, le bonheur décroît ». Mais comme l’économiste australien Justin Wolfers l’a montré, cette relation n’est pas si claire.

Les gens plus éduqués ont tendance à gagner un salaire supérieur, ils possèdent un vocabulaire plus diversifié, et en conséquence, sont plus susceptibles d’expérimenter une variété d’émotions et de les communiquer.

En fait, l’ignorance n’est pas gage de bonheur, c’est même plutôt l’inverse.

Pourquoi s’intéresser au bonheur ?
Comme le disait Artistote, « Le bonheur est le Bien suprême. Il est la fin inconditionnée de l'existence humaine. »

Être heureux, cela ne se limite pas à se sentir bien : la recherche montre que cela est également bon pour la santé, la productivité et la bienveillance ! Le bonheur est lié à ce que nous ressentons, mais cela va au-delà du simple état d’esprit. Nous sommes des êtres d’émotion et nous expérimentons un large spectre de sentiments sur une base quotidienne. Les émotions négatives — comme la peur et la colère — nous aident à fuir le danger et à nous défendre. Les émotions positives — comme le plaisir et l’espoir — nous aident à connecter avec les autres et à construire notre capacité à survivre aux pires circonstances.

Le plus important peut-être, est le fait que les gens heureux sont plus enclins à contribuer positivement à la société. Ils sont plus nombreux à voter, à s’engager bénévolement, et à participer à des activités publiques.

Si vous lisez ceci, vous avez probablement lu d’autres articles sur le bonheur au travail. La plupart présentent une liste de choses qui nous rendent heureux : transparence de la communication, confiance, empowerment, reconnaissance, clarté, rémunération, maîtrise, appartenance, intérêt, sens — le plus souvent couplé à une idée amusante, comme des sodas gratuits, un happy hour, ou le fait d’amener votre perroquet au bureau.

« Les individus diffèrent énormément en termes de ce qui les rend heureux — pour certains, la compétition, la victoire et la richesse sont de grandes sources de bonheur ; pour d’autres, la compétence et la socialisation le sont davantage », nous dit le psychologue américain Steven Reiss.

Son argument : le bonheur n’est pas une solution générique.

Du point de vue de la recherche quantitative, les béhavioristes ont identifié 23 sources de motivation au travail, passant de la Créativité à l’Impact, du Développement des autres à la Rémunération. Leur conclusion est la suivante : si vous souhaitez être « heureusement » engagé au travail et performer au plein de vos capacités, il est essentiel de creuser et de comprendre quelques-unes de ces sources de motivation.

7 façons de stimuler le bonheur, validées par la science

  • Voir le fruit de notre travail nous rend plus productifs.
  • Le moins nous nous sentons appréciés pour notre travail, le plus d’argent nous voulons pour le faire.
  • Plus un projet est difficile, plus nous nous sentons fiers de l’accomplir.
  • Savoir que notre travail aide les autres stimule la motivation intrinsèque.
  • La promesse d’aider les autres nous rend plus enclins à suivre les règles.
  • Le renforcement positif concernant nos habiletés accroît la performance
  • Les images qui suscitent des émotions positives accroissent la concentration

Le bonheur comme stratégie d’affaires
Le grand frère du bonheur, le bien-être, est un concept incorporé à la science économique depuis longtemps. Contrairement au bonheur, qui est souvent accueilli avec scepticisme lorsqu’on l’évoque en termes de « mesure », le bien-être peut être analysé plus facilement. Initialement, le bien-être subjectif était vu comme difficile à mesurer. Mais quand on veut, on peut.

En termes de stratégie d’affaires, les exemples sont nombreux. Par exemple, Amazon offre 5 000 $ à ses employés travaillant dans les entrepôts s’ils décident de démissionner. Aussi étrange que cela puisse paraître, il y a une raison logique derrière cette initiative.

Le PDG Jeff Bezos décrit sa stratégie RH : « À terme, un employé qui reste alors qu’il ne veut pas, n’est bon ni pour lui, ni pour l’entreprise […] L’objectif est d’encourager nos collaborateurs à réfléchir à ce qu’ils veulent réellement. »

L’engagement des employés peut sembler superflu dans un contexte économique difficile. Mais cela peut faire une différence dans la survie des entreprises. Dans une étude datant de 2010, le directeur du bien-être au travail de Gallup, James Harter et ses collègues, ont montré qu’un faible niveau de satisfaction était précurseur d’une faible performance financière. Lorsque les gens ne se soucient ni de leur emploi ni de leurs employeurs, ils s’absentent, produisent moins, et la qualité du travail en souffre.

La recherche montre qu’une vie intérieure au travail a un impact profond sur la créativité, la productivité, l’engagement et la collégialité des employés. Ceux-ci sont plus susceptibles d’avoir de nouvelles idées lorsqu’ils se sentent heureux. La sagesse populaire suggère que la pression accroît la performance — nos données, pourtant, montrent que la performance est accrue lorsque les collaborateurs sont heureux d’être engagés dans ce qu’ils font.

Les managers peuvent s’assurer que les gens sont heureux d’être engagés au travail. Cela n’engendre pas nécessairement de coûts. Le bien-être des collaborateurs dépend, en grande partie, de l’habileté et de la volonté des managers à faciliter l’accomplissement des collaborateurs — en retirant les obstacles, en fournissant de l’aide et en reconnaissant l’effort.

Les adultes passent la majorité de leurs heures éveillées au travail. Le travail devrait raviver, et non pas tuer l’esprit humain. Promouvoir le bien-être des collaborateurs n’est pas seulement éthique, cela est économiquement sensé.

Favoriser une vie intérieure positive requiert des leaders qu’ils articulent le sens qu’ils accordent au travail, afin de toucher tous les collaborateurs de l’organisation.

- Daniel Lacombe Conseiller principal, Sage Consulting

Sources : Freakonomics, The Guardian, Inc.com, TED.com, The New York Times.