L’équipe de Novaconcept, c’est plus de 50 consultants et consultantes d’expérience possédant des expertises variées pour vous accompagner dans le développement de vos équipes, de vos leaders et dans les défis de transformation de votre organisation.

Portrait d'Isabelle Bérubé

Mettez deux personnes curieuses, enthousiastes et déterminées dans la même pièce pendant une heure et avant la fin de la rencontre, elles auront commencé à refaire le monde! Très rigoureuse en matière de qualité de contenu, les idées que Sylvie me présente sont étudiées et testées. Avant de s’associer à Novaconcept, elle a pris le temps d’analyser l’ensemble de l’offre de service. Elle s’est rapidement rendue compte qu’au-delà des modes en gestion, les solutions d’accompagnement offertes sont en accord avec ses exigences, tant en termes de forme que de contenu. De plus, l’alignement évident de ses valeurs avec celles de Novaconcept lui a donné l’élan pour se joindre à l’équipe de consultants et de consultantes. Passionnée de gestion, elle cherche déjà la meilleure façon de contribuer.

Pour moi qui suis toujours un peu à la recherche de meilleures approches et façons de faire, ma rencontre avec Sylvie s’est révélée être une mine d’or de nouvelles possibilités. De l’utilisation de la psychologie positive en passant par son expérience de longue date en gestion, jusqu’à ses travaux de recherche, Sylvie me présente tant de façons de faire pour améliorer nos méthodes et notre environnement de travail. Son enthousiasme est contagieux et je suis bon public.

De cette abondance, trois idées claires ressortent :

  1. Le besoin de miser sur les forces de chacun et de chacune.
  2. Le besoin de recréer et d’entretenir de bonnes relations au travail.
  3. Le besoin de transmission informelle des connaissances.

Miser sur les forces

Quand on pense à l’amélioration, nous vient naturellement en tête ce qui ne fonctionne pas et les points faibles des ressources, ce qui peut vite devenir démotivant, voire épuisant. Le tout crée un déséquilibre lorsqu’on vise comme objectif l’amélioration globale des performances. Sylvie m’explique :

« S’intéresser à ce qui ne va pas bien c’est utile et nécessaire, mais au mieux on va devenir conforme. Si l’on désire vraiment se démarquer et augmenter la performance, il faut porter une attention intentionnelle à identifier les zones de succès ou de haut potentiel et se donner tous les outils pour les développer. C’est là qu’on devient excellent. »

Pour ce faire, elle propose de commencer par intégrer l’approche par les forces et l’approche appréciative dans les différents processus RH, puis dans la culture de gestion. Pour Sylvie, la marque d’un bon leader commence là, dans sa capacité à identifier les points forts de chacun et chacune, puis à mettre en place les ressources nécessaires pour développer leurs compétences. En misant sur les intérêts et les forces, on crée un environnement de travail propice à l’épanouissement individuel, qui agit sur la qualité des relations, sur le climat de travail et qui encourage la collaboration. L’organisation profite nécessairement du développement de cette culture de gestion.

Sylvie me décrit un bon leader comme un bon chef d’orchestre. Le bon chef d’orchestre choisit la pièce, parle des intentions et donne les indications pour le tempo, les entrées et le volume, tout en sachant que la différence entre une bonne interprétation et une expérience sublime, c’est la place laissée à l’interprétation des musiciens et des musiciennes. Il faut que tous et toutes aient l’espace et le matériel nécessaire pour donner couleur et émotions à la pièce, créant ainsi une interprétation unique. Le chef d’orchestre crée la cohérence, les musiciens donnent la couleur. C’est l’alliance des deux qui permet d’offrir des concerts enlevants et mémorables. Il en va de même pour un ou une gestionnaire et son équipe.

Le besoin de bonnes relations au travail

Selon Sylvie, les effets de la pandémie sont encore très présents dans le monde du travail. Si l’on a su s’adapter à une nouvelle réalité rapidement et que le télétravail semble répondre au besoin d’un meilleur équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle, il nous reste encore du chemin à parcourir pour assurer la productivité et la stabilité de cette nouvelle organisation du travail. Pour Sylvie, l’angle mort se trouve dans la disparition des moments d’échanges informels. On sous-estime parfois l’importance d’avoir des relations nourrissantes au travail et son impact positif sur l’assiduité et le rendement. Il a déjà été prouvé que les gens qui ont des liens d’amitié au travail sont plus assidus et ont tendance à commencer leur journée dans de meilleures dispositions. C’est sans compter l’effet positif sur la collaboration, le meilleur partage des connaissances et la présence d’un soutien immédiat pour la gestion des émotions. En fait, tout simplement, les gens ont un besoin de relation forte, besoin de se sentir inclus, de faire partie d’une équipe. Plus encore, on veut apprécier notre équipe et que notre équipe nous apprécie. La relation que l’on développe avec nos collègues de travail est un élément clé qui influence grandement la rétention des talents.

Sylvie me précise toutefois que les moments d’échange informels ne servent pas uniquement à créer des liens. Ce sont aussi des moments de partage de connaissances d’une grande importance.

Transmission informelle des connaissances

Bien que les réunions en virtuel s’enchaînent, que nous soyons régulièrement en communication avec nos équipes et notre clientèle, qu’il est possible de communiquer 24/7 à travers une panoplie de médias, il est difficile de vraiment savoir comment vont nos collègues, comment se déroule leur journée. Pensez-y, quand avez-vous appelé un ou une collègue pour discuter quelques minutes sans agenda pour la dernière fois? Sylvie me rappelle qu’il fut une époque où c’était souvent les personnes fumeuses qui étaient les mieux informées dans l’entreprise. Pendant leur pause, elles se partageaient trucs et informations. Un transfert de connaissances informelles qui permettait le développement et la progression de chacun et de chacune. Sylvie insiste, notre besoin d’apprendre les uns des autres sans encadrement est naturel! Il y a tant de savoirs qui ne peuvent pas être transmis par des protocoles, qui relèvent de l’intuition ou du ressenti. Elle revient à sa métaphore musicale : être capable de jouer les notes sur une partition est une chose, mais être en mesure d’interpréter une pièce avec émotion en est une autre.

En ce sens, les gestionnaires et leur équipe gagneraient à remettre en place, même en travail à distance, des moments de discussions informelles. Pour Sylvie, il est clair que l’on a besoin de lieu pour « jaser d’ouvrage », des lieux qui permettent la transmission de connaissances entre les générations. Elle m’explique que ce sont ces moments-là où l’on peut discuter de situations réelles, qui permettent le passage de la théorie à la pratique et de prendre du recul sur nos actions passées et à venir. Ce partage d’expérience sans but immédiat permet de créer une plus grande cohésion : on apprend comment nos collègues pensent et travaillent. Le tout entraine par le fait même une plus grande collaboration et la création d’un lien de confiance, deux éléments qui viennent nourrir la créativité.

Notre rencontre tire déjà à sa fin, mais je vois bien que Sylvie a encore beaucoup d’idées et de ressources à me partager. Elle me suggère de nombreux articles et conférences pour poursuivre ma propre réflexion. Je ne peux m’empêcher de penser à quel point je me considère privilégiée de pouvoir travailler avec Sylvie.  Sa couleur unique, son éthique professionnelle, sa rigueur et sa volonté de développer des pratiques de leadership plus positives et bienveillantes sont des caractéristiques qui font d’elle une intervenante unique, apportant une contribution distinctive au développement des leaders et des équipes.

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Cette entrevue avec Sylvie Ménard a piqué votre curiosité? Vous aimeriez savoir comment allier performance et bienveillance dans votre pratique de gestion? Novaconcept et Sylvie Ménard sont là pour vous accompagner dans le développement d’une culture de gestion axée sur leadership positif.